lundi 25 février 2008

Ma pire ennemie...


il y a dans ma maison
quelqu'un dont j'me méfie

qui me défie

qui s'assied à ma place,
qui m'ressemble comme une soeur

qui respire mon air


l'ennemie dans la glace

dont le regard me glace

elle sourit mais j'la connais bien

l'ennemie dans la glace

dont le regard me glace
elle n'me veut pas que du bien

il y a chez moi une hôte indésirable,
insaisissable
qui vit sous mon toit, qui dort dans mon lit

qui jamais n'm'oublie


dehors je croise des étrangers

des ombres qui marchent dans le noir

ce n'est pas d'eux que vient le danger
mais je reconnais chaque soir

ma pire ennemie dans ce miroir


je m'souviens de la femme que j'étais,
mais une traîtresse
l'a fait disparaître
et moi, qui suis-je? chasseuse ou chassée

qu'est-ce qui s'est passé?

dimanche 17 février 2008

Si tu étais un voilier... If you were a sailboat


If you were a cowboy I would trail you,
If you were a piece of wood I'd nail you to the floor.
If you were a sail boat I would sail you to the shore.
If you were a river I would swim you,
If you were a house I would live in you all my days.
If you're a preacher I'd begin to change my ways.

Sometimes I believe in fate,
But the chances we create,
Always seem to ring more true.
You took a chance on loving me,
I took a chance on loving you.

If I was in jail I know you'd spring me
If I was a telephone you'd ring me all day long
If I was in pain I know you'd sing me soothing songs.

Sometimes I believe in fate,
But the chances we create,
Always seem to ring more true.
You took a chance on loving me,
I took a chance on loving you.

If I was hungry you would feed me
If I was in darkness you would lead me to the light
If I was a book I know you'd read me every night

If you were a cowboy I would trail you,
If you were a piece of wood I'd nail you to the floor.
If you were a sail boat I would sail you to the shore.
If you were a sail boat I would sail you to the shore





Si tu étais un cow-boy je te suivrai à la trace,

Si tu étais un bout de bois je te clouerais au sol.

Si tu étais un voilier je te guiderais jusqu'au rivage.

Si tu étais une rivière je te parcourrais à la nage,

Si tu étais une maison je t'habiterais chaque jour.

Si tu étais un pasteur je commencerais à changer mes habitudes.



Parfois je crois au destin,

Mais les chances que nous créons,

Semblent toujours mieux sonner.

Tu relèves le défi de m'aimer,

Je relève le défi de t'aimer.



Si j'étais en prison je sais que tu m'aurais immédiatement libéré

Si j'étais un téléphone tu m'aurais fais sonner toute la journée

Si j'étais malheureuse je sais que tu m'aurais chanté de douces chansons



Parfois je crois au destin,

Mais les chances que nous créons,

Semblent toujours mieux sonner.

Tu relèves le défi de m'aimer,

Je relève le défi de t'aimer.



Si j'avais faim tu me nourrirais

Si j'étais dans le noir tu me guiderais vers la lumière

Si j'étais un livre je sais que tu me lirais chaque nuit



Si tu étais un cow-boy je te suivrai à la trace,

Si tu étais un bout de bois je te clouerais au sol.

Si tu étais un voilier je te guiderais jusqu'au rivage.

Si tu étais un voilier je te guiderais jusqu'au rivage.

lundi 11 février 2008

L'amour ne se joue pas... On l'apprend toujours à ses dépends


J'ai eu des illusions
Et puis des certitudes
Et, comme au casino,
J'ai tout perdu d'un coup.
Le rouge au lieu du noir,
Le mauvais numéro,
Le quart d'heure du chanceux
Et, tout à coup le trou.
Lorsque j'étais enfant,
J'étais admirative
On me croyait idiote
Parce que inoffensive.
C'est comme au casino :
Deux paires, c'est rien du tout
Mais ça ramasse un pot
Et beaucoup de jaloux
Et puis j'ai joué l'amour,
Un jeu épouvantable.
J'ai misé sur toujours
Et banco sur la table,
Mais, comme au casino,
La boule va où elle veut.
Le tapis était vert,
Il avait les yeux bleus.
A n'importe quel âge,
La gloire est un problème.
On le résout toujours
En brulant ceux qu'on aime.
C'est comme au casino.
On joue la martingale
Et puis sort le zéro
Et le rideau final